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Photo du rédacteurEléonore Bleuzen

Covid-19 | IVG médicamenteuse



Dans le contexte épidémique actuel, le gouvernement a allongé le délai pour le recours à l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) médicamenteuse de 7 semaines d'aménorrhée à 9 semaines d'aménorrhée.

Plusieurs organisations, dont le Planning Familial et des organisations professionnelles de sages-femmes, ont alerté le gouvernement, dès le début du confinement, sur la problématique de l'accès à l'IVG (médicamenteuse et chirurgicale).


Le 9 avril dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) a diffusé des "réponses rapides" concernant la prise en charge des IVG pendant la période Covid-19. Celles-ci préconisaient l'allongement du délai de recours à l'IVG médicamenteuse en ville de 7 semaines d'aménorrhée à 9 semaines d'aménorrhée.


Quelques jours après, un arrêté ministériel officialisait cette mesure dérogatoire en autorisant, entre autres, les sages-femmes* à pratiquer les IVG médicamenteuses jusqu'à 9 semaines d'aménorrhée.

Le recours à la téléconsultation pour la prise en charge des IVG médicamenteuse est autorisée selon certaines conditions.

Pour faciliter l'accès aux soins, les institutions ont autorisé la prise en charge des patientes désirant une IVG médicamenteuse par téléconsultation. Par ailleurs, les protocoles de prise en charge de la douleur ont été modifiés afin de ne pas prendre des anti-inflammatoires (qui aggravent les symptômes du Covid-19) pendant cette période. D'autres anti-douleurs sont proposés en remplacement.


* Seules les sages-femmes pouvant justifier d'une pratique suffisante et régulière de l'IVG peuvent assurer cette prise en charge.




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